• 002. Méta-matériau écolo

    Les scientifiques travaillent inlassablement, et font encore avancer les développements écologiques. Si on en croit une dernière découverte, du professeur, on pourra enfin utiliser un matériau efficace pour refroidir de manière totalement écologique (et de plus, très bon marché) les panneaux solaires, afin d'augmenter leur rendement. Mais aussi tout un tas d'autres applications ! Analyse...

    Un nouveau matériau pour refroidir les objets sans besoin d'énergie

    (Référence d'un article de l'AFP repris sur le site de rts.ch : cliquez sur le lien pour le lire)

    Ce matériau nouveau, dont le nom reste à trouver semble-t-il, possèderait, selon l'article en question, des caractéristiques dont les avantages pourraient être intéressants pour la sauvegarde de notre planète. Comme par exemple le refroidissement des façades, et donc l'économie de climatiseurs gourmands dans les pays fortement consommateurs en été, (comme la Chine?). Voir également en thermodynamique, dont l'attrait du refroidissement devrait être crucial pour de nombreuses applications. Et surtout, pour nos panneaux solaires!... Il semble que, avec un gain de 1 à 2% - ce qui peut paraître peu, mais cela est en réalité une avancée importante à grande échelle - , ce nouveau prodige des cellules grises humaines amène un gain significatif pour la production électrique.

    En effet, on l'ignore souvent, mais le refroidissement des panneaux solaire est un enjeu important pour arriver à terme à une véritable autonomie d'énergie. Multiplier les améliorations de rendements des conducteurs par une amélioration des performances, est un plus indéniable. Il est en effet crucial d'éviter la surchauffe d'une installation (tout comme une température beaucoup trop faible), et ceci autant pour le photovoltaïque que pour le thermique. La chaleur des panneaux solaires thermiques étant plus difficile à gérer que ceux produisant de l'électricité (à l'inverse de ce que l'on peut s'imaginer). La vapeur d'eau devant être évacuée afin d'éviter les explosions ou les surpressions, tandis que le courant peut s'égarer de manière dirigée hors de l'installation par un disjoncteur, lors d'excès ou d'un quelconque problème technique, quand il n'est pas remis dans le réseau. Raison d'ailleurs pour laquelle il est souvent difficile de prôner efficacement une complète autonomie du réseau sans un matériel de haut niveau!

    Il faut toutefois prendre avec précaution et patience cette annonce très prometteuse.

    Le brevet en est au stade initial, et la mise sur le marché n'est pas encore annoncée. De nombreux points devraient aussi être traités, comme l'impact sur la santé et l'énergie grise pour rendre ces matières à la nature (on ne précise pas si la recherche sur ce matériau inclus ce point ou non). Aussi pour éviter aussi toute nouvelle pollution biologique type amiante. Un nouveau matériau crée par l'homme étant par définition nouveau aussi pour la nature. Nous devrions regarder comment elle interagit et comment efficacement s'en débarrasser. N'ayant que peu d'infos pour le moment, gardons-nous quand même de réjouissances trop prématurées.

    Mais c'est quand même une impressionnante avancée. Plus par le symbole et l'ouverture qu'elle propose, que par le seul rendement. Il reste, il est vrai, de nombreux horizons à explorer dans les innovations scientifiques prometteuses. La découverte de nouveaux matériaux, en mélangeant les molécules, est un pan impressionnant de la recherche. Et nous pourront peut-être, à terme, vraiment nous passer de productions polluantes et dangereuses. Encore un signe de plus qu'il nous faut mettre le paquet là-dessus plutôt que dans la rénovation perpétuelle de centrales atomiques bétonnées. Peut-être trouverions-nous un matériau absorbant et résorbant la radioactivité? (On peut rêver, non? Cela devrait motiver à distribuer des fonds dans ce genre de voies). Les premiers arrivés risquent aussi d'être les premiers servis, dans le marché du Green. N'attendons pas.

    Continuons, voir augmentons l'investissement dans la recherche

    Continuons, voir augmentons l'investissement dans la recherche (fondamentale et commerciale) et la formation, cela finit toujours par payer! Petit bémol quand même : le problème des brevets reste un frein important, dans le développement de solutions viables pour de nombreux pays, et donc dans l'optique de la diminution de nos empruntes écologiques. Je m'explique. Non pas que les inventions ne méritent pas d'être rétribuées! Non pas que les chercheurs devraient travailler dans l'ombre et désargentés! Vous voudriez travailler gratuitement vous? Mais comment faire pour concilier à la foi ces demandes personnelles légitimes, et ne pas nuire à une distribution à large échelle à un maximum d'utilisateurs (et donc comme toujours par des prix tout de suite accessibles, le nerf de la guerre)? C'est là que du travail reste à faire. Vous avez dit quadrature du cercle? ...

    Pourrait-on imaginer une suggestion : que l'Etat s'approprie, concentre la recherche encore plus qu'aujourd'hui, et investisse dans les Hautes Ecoles afin de préserver les brevets en mains publiques? Ainsi pourrait-on produire moins cher et plus vite, tout en stimulant la concurrence scientifique. Car les têtes qui font de la recherche, du moins au début de leur carrière, sont plus motivés par leur vocation que par la seule rémunération. Ils s'orientent souvent dans le privé car celui-ci investit dans leurs salaires pour en retirer plus tard un avantage substantiel. Une compétition publique et privée, ouverte et sans entrave, permettrait d'avancer plus vite sur certains thèmes.

    l'Etat pourrait donner l'impulsion nécessaire pour faire avancer la recherche

    On pourrait par exemple penser que pour toute question d'ordre prioritaire, comme l'écologie et la santé, l'Etat pourrait donner l'impulsion nécessaire pour faire avancer la recherche, s'attribuer les brevets et les distribuer ensuite aux entreprises méritantes sur le plan social et énergétique, par le biais de licences gratuites sous conditions, afin que celles-ci n'augmentent pas sur cette base leurs prix, et puissent fournir avec un gain intéressant, le marché de produit de nécessité (médicament, technologie verte, ...). Les scientifiques auraient une plus grande liberté de recherche, pourraient travailler entre eux et non dans le secret, et bénéficieraient d'une garantie de revenu (ils ont autant le droit que chacun de vivre dignement, et d'autant plus si leurs découvertes contribuent à la préservation de l'humanité). Et le citoyen pourrait utiliser ainsi cette économie financière pour la réinjecter directement vers d'autres produits dans l'économie de marché. Les frais engendrés, dépensés, seraient financés par l'impôt puisque publique, et retourneraient dans la population en baissant le prix de revient des marchandises écologiques (ou de santé d'ailleurs aussi)... Donc une santé moins chère, une économie verte moins onéreuse. Le débat est posé... Qu'en pensez-vous?

    Pour approfondir la question de manière un peu plus exhaustive :

    - informations sur les panneaux solaires photovoltaïques

    - lien sur les brevets (assez complet)

    article de la revue Science sur cette découverte (anglais)

    auteur du post : anken zhao pierre (AZP)

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